L’auto-hypnose a le vent en poupe !

On voit fleurir de multiples applications, objets plus ou moins connectés qui promettent de mieux s’endormir grâce à l’auto-hypnose, de nous aider à méditer, à réguler ou apaiser nos émotions avec l’auto-hypnose, de traiter nos peurs ou nos addictions… Mais ! – car il y a bien un « mais » – rien de tout cela n’est totalement de l’auto-hypnose. Certes, il y a bien des mécanismes hypnotiques qui sont activés dans notre cerveau en écoutant et/ou en regardant ce que proposent ces outils, et des résultats plus ou moins probants selon les individus. Mais en aucun cas nous ne devenons autonomes et capables de générer et diriger nos propres transes d’auto-hypnose.

Nous sommes juste une fois de plus hypnotisés par quelque chose d’extérieur à nous, auquel il faut revenir à chaque fois que le besoin se fait sentir, et nous ne reprenons pas le contrôle. C’est déjà ce qu’il se passe avec la télé et avec toutes les formes d’écran, les Tik Tok, Instagram, Facebook et j’en oublie ! Et je ne parle ni des drogues, ni des addictions… Une fois de plus, nous restons captifs. Non pas parce que nous l’avons décidé (qui décide réellement de passer 2 heures de sa vie à scroller un écran, qui ?), mais parce que nous ne maîtrisons pas nos transes, et c’est donc facile de nous manipuler… Brrrrr ! Le mot est lâché.

Tous manipulés ?

Quand j’annonce quel est mon métier, j’entends parfois en retour : « Ah mais moi, je ne veux pas être hypnotisé, je ne veux pas qu’on me manipule ! » Et comme je comprends cette réaction. Pourtant, c’est bien ce qu’il nous arrive, à longueur de temps, plusieurs fois par jour. Les écrans nous manipulent, parce qu’ils captent notre attention à grands coups de rythmes, de couleurs, de flashs, de mouvements, et notre cerveau adore ça ! Il en va de même pour une phrase, une remarque lâchée même involontairement par un ami, un proche ou un collègue, qui nous impacte et nous déstabilise, et nous voilà propulsés à nos corps et esprit défendant dans une transe involontaire et inappropriée.

On peut même se manipuler tout seul, avec des pensées accablantes, jugeantes, limitantes, quand bien même nous voudrions penser ou vivre les choses différemment. Et cela tout simplement parce que nous ne connaissons ni ne maîtrisons nos transes d’auto-hypnose. Et qui pourrait nous en vouloir quand rien ni personne ne nous enseigne comment faire ?! Les maths, l’histoire, la géographie, les KPI et comment engager sa communauté, oui, mais pas comment maîtriser ses transes et récupérer sa liberté intérieure.

C’est dingue, non ?

Comment pratiquer l’auto-hypnose ?

La bonne nouvelle, c’est que l’auto-hypnose est un mécanisme tout à fait naturel qui existe en chacun d’entre nous, et dont le pilotage s’apprend. Les sportifs, les musiciens, les experts en telle ou telle pratique développent leurs propres transes à grands coups de répétitions, d’heures et d’heures passées à assimiler un geste technique jusqu’à ce qu’il devienne parfait et automatique. Et sans aller jusqu’à ce niveau de travail et d’expertise – je dirai même en le court-circuitant ! – il nous est tout à fait possible d’accéder au contrôle et à la gestion de nos propres transes pour faciliter notre vie quotidienne . Faire une micro-sieste pour se reposer en quelques minutes, choisir dans quel état nous allons aborder ce rdv professionnel ou cette réunion de famille, neutraliser une expérience désagréable sont des exemples de ce qu’il est rapidement possible de faire en quelques heures d’apprentissage.

Alors si vous avez envie d’en savoir plus sur l’auto-hypnose, comment elle se pratique, comment elle s’apprend et quels bénéfices en retirer, venez assister à notre conférence sur le sujet. Que vous soyez professionnel de l’accompagnement et du soin, ou bien particulier en recherche d’outils de développement personnel, cette conférence gratuite s’adressera à chacun de vous.

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